Facebook ads : Leçons tirées de 2020 après avoir géré 12 millions de dollars en publicité Facebook

Episode 39

2020 aura été une année assez intense pour tous et chacun. Maintenant, comment la plateforme Facebook s'est adaptée à la pandémie du covid 19? Aujourd'hui, on vous livre exclusivement 4 leçons qu'on a fait en 2020 en gérant près de 12 millions de dollars en publicité Facebook.

Bonne écoute!

Lien pour nos offres d'emplois : https://www.j7media.com/fr/carrieres/



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[Antoine Gagné]

Mon nom est Antoine Gagné, au nom de toute l'équipe de J7 Media, je suis très content de vous avoir avec nous aujourd'hui pour un nouvel épisode de Social Selling.

Si vous aimez les épisodes qu'on sort chaque semaine, on vous invite à vous abonner à notre balado sur Spotify ou Apple Podcast, afin d'être notifié des nouveaux épisodes qui sortent tous les mercredis matins.

Avec la fin d'année qui approche, on a pris le temps de refléter, chez J7 Media, sur nos meilleurs coups de 2020.

Nathaniel Létourneau-Ross, directeur de comptes chez J7 Media et Antoine Dalmas, analyste en publicités Facebook vont partager avec nous aujourd'hui tous les apprentissages qu'on a faits dans la dernière année en gérant près de douze millions de dollars en publicité Facebook.Rebienvenue sur Social Selling, messieurs.

[Nathaniel Létourneau-Ross et Antoine Dalmas]

Bonjour Antoine. 

Salut Antoine. Merci de nous recevoir. 

[Antoine Gagné]

Messieurs, avant de commencer le «podcast», je voudrais faire une petite annonce pour les gens qui nous écoutent.

Donc on a le plaisir et la chance, chez J7 Media, d'avoir beaucoup de nouveaux projets présentement.

Des nouveaux clients qui viennent vers nous pour passer de croissance à hypercroissance. C'est vraiment la mission de notre organisation.

Et au vu de cette belle croissance, bien, on recrute des gens.

On le sait que les gens qui écoutent Social Selling, souvent, ce sont des gens qui vont gérer de la publicité Facebook, des gens qui ont un amour du marketing numérique.

Bien là, c'est le temps, si vous voulez travailler chez nous, d'aller sur notre site web. Vous allez voir, il y a plusieurs postes d'ouverts.

Un poste de conseiller en publicité Facebook, où vous allez travailler directement avec des clients chez nous.

Nous, chez J7 Media, on a construit la «J7 Media Academy», où c'est une formation complète sur les meilleures pratiques à utiliser en publicité Facebook, pour vous aider à devenir un fameux Paid Media Buyer qui pourrait travailler chez nous.

On a également un poste ouvert pour nous aider au niveau du «email marketing».

On est une agence de publicité Facebook certes, mais on croit que le «email marketing» est une façon excessivement efficace d'aller générer des ventes et d'avoir une offre complémentaire avec les publicités Facebook.

Donc on a un poste ouvert aussi là-dessus.

Et je reçois des dizaines et des dizaines et des dizaines de messages chaque mois de gens qui aimeraient travailler chez nous.

Récemment, on n'avait pas de postes ouverts.

Là, présentement, on en a. Donc on vous invite.

Allez sur notre site web, regardez si les postes vous conviennent.

Si de travailler pour J7 Media et de gérer de gros budgets de publicité Facebook, ça peut être quelque chose pour vous.

Tous les critères vont être inclus dessus, sur ce qu'on recherche, où est-ce que cette personne-là doit travailler, les différentes compétences déjà acquises, bref, tout y est.

On vous invite à aller jeter un petit coup d'oeil.

Je reviens à notre «podcast». Les gars, on a eu une année assez intense, sur tous les points de vue. On a commencé l'année, on pensait que ça allait être une suite logique à 2019.

Rapidement, le monde a complètement changé.

Automatiquement, les habitudes de consommation ont changé.

Les habitudes de commercialisation ont complètement changé.

Beaucoup de choses qu'on a vues, qu'on n’aurait pas nécessairement pensées qui pourraient se dérouler en 2020.

Je commencerais avec toi, Antoine Dalmas.

Qu'est-ce que tu as appris en 2020?

Qu'est-ce qui a vraiment marqué ton attention, puis qu'on pourrait partager avec notre audience aujourd'hui?

[Antoine Dalmas]

Ouais. En vérité, j'aimerais commencer par autre chose.

C'est qu'aujourd'hui, J7 Media a dépensé douze millions de dollars dans la dernière année en publicité Facebook.

Et je pense honnêtement qu'on peut s'applaudir, parce que ça a été un sacré travail, une sacrée croissance.

[Rires et applaudissements]

Je suis peut-être tout seul à applaudir, ça peut paraître prétentieux.

Mais en vérité, quand il y a trois ans, je suis rentré dans l'agence, on s'occupait principalement des restaurants, des boutiques physiques, etc.

Et maintenant, on a une vraie spécialisation dans le «e-commerce», le lean gen, les cours en ligne.

On amène la majorité de nos clients à dépenser plus de mille dollars par jour sur Facebook. On a des contacts directs avec Facebook.

On est reconnu avec eux, on organise des événements avec eux.

Donc ce budget, c'est vraiment une consécration pour nous. 

Et maintenant, pour répondre à ta question.

L'une des premières choses qu'on a... disons, ce n’est pas qu'on a apprise, mais qu'on a solidifiée, dans notre «learning» avec Facebook, c'est l'offre.

Une des plus grosses leçons qu'on a reçue avec Facebook, c'est avant même la publicité, votre offre c'est l'élément le plus important.

Vous pouvez avoir les meilleurs «settings» de campagne, si votre offre est mauvaise, vous allez mal convertir.

Et on en a fait un épisode complet, si vous voulez en savoir plus, qui s'appelait :

«Facebook ads: les étapes à suivre pour segmenter son offre irrésistible»

Et l'un des éléments importants de cet épisode, c'était le «trip wire».

Lorsque vous offrez une offre principale qui est chère, au point que c'est impossible pour vous de la vendre directement sur Facebook, vous devez apprendre à segmenter cette offre.

C'est-à-dire de commencer par la vendre, petit à petit, puis espérer la vendre au global après. Et dans l'épisode en question, on parlait d'un client qui vendait des formations à plus de quatre mille dollars ou d'un autre qui offrait beaucoup de contenu gratuit, qui cannibalisait ses propres formations.

Et donc, pour le premier client, on a commencé à vendre le premier chapitre d'une de ses formations au montant de trente dollars.

Pour l'autre, on avait transformé son contenu gratuit en un contenu payant pour un prix encore plus bas. Et pour chacun des «funnels», on a ajouté des «upsell» pour grossir le panier d'achats moyen et du «lead nurturing», du coup, pour continuer à «closer» les clients, même s'ils n'achetaient pas immédiatement, pour plus tard, au moins.

L'objectif, c'était d'obtenir une acquisition qui se rembourse toute seule, pour ensuite convertir au nouveau client des produits beaucoup plus chers.

Et grâce à cette technique, en fait, pour le premier client, on a été capable de générer sur Facebook trente et un mille dollars de chiffre d'affaires en trois mois pour un «ROAS» 1.47

Donc c'est ce que je vous disais, on avait une acquisition qui se remboursait toute seule.

Et quand on regardait son «CRM», là on avait cent quatre-vingt-dix mille dollars de chiffre d'affaires grâce à Facebook.

Donc on passait sur un «ROAS» de plus de dix.

Donc apprenez à faire des offres adaptées avec vos clients, même s'ils ont besoin d'un produit à quatre mille dollars, par exemple.

Est-ce qu'ils sont prêts à le payer psychologiquement?

Là, c'est vraiment la première leçon qu'on a apprise et qu'on a solidifiée sur cette année 2020.

[Antoine Gagné]

Je ferais du pouce sur ce que tu dis, Antoine Dalmas.

L'offre est clairement la fondation même d'une bonne campagne sur Facebook.

On fait souvent des comparaisons dans notre entreprise sur la construction d'une maison. Une maison, si elle n'a pas une bonne fondation, à un certain point, elle va devoir être revue, elle va devoir être reconstruite.

C'est la même chose avec une campagne de publicité Facebook.

Si votre offre, si la fondation de votre campagne n'est pas forte, vous n'arriverez pas à avoir une campagne qui va pouvoir perdurer à travers le temps. Et par la suite, je rajouterais un point.

On a parlé d'une offre, de bâtir des offres solides.

Allez écouter l'épisode qu'Antoine a mentionné.

On parle de comment créer ces offres-là.

On parle surtout de comment les segmenter.

La segmentation d'une offre irrésistible est tellement importante.

Souvent, les gens vont penser qu'avoir un bon produit qui a des avantages concurrentiels est assez. Non, ce n'est pas vrai.

Il faut trouver des manières de segmenter cette offre-là pour faire en sorte que notre client, dans son parcours d'achat, soit capable de faire de micros «commitments» à chacun des endroits dans son parcours d'achat. Donc, très important, pour les gens qui nous écoutent aujourd'hui. Une bonne offre.

Mais surtout une segmentation de ces offres-là.

Je continuerais avec toi, Nathaniel.

Meilleurs apprentissages, leçons de 2020?

Qu'est-ce qui a marqué le plus ton attention?

[Nathaniel Létourneau-Ross]

Je pense que je vais rentrer davantage dans quelque chose de plus concret.

Il y a tellement de choses qui ont marqué mon attention en 2020.

On a fait beaucoup de contenu, d'ailleurs, là-dessus, pendant la période du Covid, par exemple.

Comment s'adapter. Comment changer nos offres.

Comment véhiculer un message qui est plus pertinent dans un contexte comme ça.

On a effectivement beaucoup appris dans la première partie de l'année.

Le commerce en ligne a beaucoup évolué par ailleurs.

Ça, ce sont des choses dont on a beaucoup discuté dans les «podcasts» plus tôt cette année, donc je vais rentrer dans quelque chose de plus concret pour mon apprentissage numéro un, puis, en fait, je vais vraiment me concentrer sur le «top of funnel», donc, vraiment, l'acquisition.

Comment parler à nos «prospects». Puis, il y a deux types de campagnes que j'aimerais partager avec vous.

En fait, la première, c'est une campagne qu'on a faite avec un client qui vend des vêtements. Puis, c'est une façon un peu… c'est vraiment un nouveau concept de publicité qu'on avait décidé d'essayer avec eux, qui, je pense, peut définitivement être appliqué sur plusieurs types de produits.

Puis, en fait, l'idée principale, c'est d'utiliser le format carrousel pour «break down» son produit en différents visuels.

Par exemple, dans le contexte duquel je vous parle, c'est vraiment, c'était une campagne «stylist», qu'on appelle, donc pour vendre des vêtements.

Puis ce qu'on faisait, c'est qu'on proposait vraiment un assemblage de vêtements, donc un style complet, qu'on présentait sur la première carte du carrousel.

Puis, après ça, on venait vraiment «break down» le style au complet, avec tous les morceaux de vêtements ou les accessoires qu'on présentait sur différentes cartes du carrousel par la suite.

Puis, vraiment, on a trouvé que c'était une façon excellente de faire en sorte que les gens se donnaient une intention d'achat pour un style complet, plusieurs morceaux à la fois.

Puis ça a très bien fonctionné auprès de nos audiences.

Puis d'ailleurs, ce qu'on a remarqué avec environ quatre mille dollars d'investis sur cette campagne-là, c'est qu'on était capable vraiment, cent pour cent sur des audiences froides, d'aller chercher un «ROAS» direct sur la campagne qui était deux fois plus élevé que nos «ROAS» sur des campagnes un peu standards, où on faisait juste véhiculer des «hooks» un peu différents, avec tout le même type de produits.

Donc vraiment, le fait de construire une idée chez le client, de construire une idée chez le «prospect», créer une intention d'achat pour un style complet, c'est vraiment… ça a eu, j'ai l'impression, l'impact de faire en sorte que le panier moyen a augmenté pour cette campagne-là. Les gens ont acheté plus de produits.

On le voyait vraiment, le coût par achat était semblable, mais la valeur du panier était beaucoup plus grande.

Donc je pense que ce concept publicitaire là peut définitivement être repris. Clairement, pour des vêtements, ça se fait très bien.

Mais il y a différents contextes dans lesquels on peut vraiment prendre un produit ou des produits complémentaires ensemble et les agencer, puis vraiment, le «break down» au complet sur le format publicitaire.

Puis, en tout cas, définitivement, de mon côté, ce que j'ai remarqué, c'est que ça a eu un très bel effet sur le «ROAS» direct de la campagne sur audience froide. Donc ça, c'est vraiment le premier petit apprentissage que j'ai fait en «prospect» en termes de type de campagnes, de type de visuel.

Le deuxième, ça serait définitivement de tirer avantage du «instant experience».

Donc ça, c'est quelque chose qu'on avait commencé à beaucoup tester en début d'année. Je pense qu'on avait fait quelques contenus, d'ailleurs.

On a parlé du «instant experience» dans quelques «podcasts».

C'est vraiment un outil extraordinaire sur audience froide.

Ça vaut vraiment la peine de le tester. On en a parlé très longuement.

Je pense qu'on pourrait le mettre dans les notes, d'ailleurs, du balado.

Pour retourner sur le «podcast» dans lequel on avait fait le «break down» très complet du «instant experience».

Comment le «leverage» correctement. Comment le monter correctement.

Ce sont quoi les outils, les fonctionnalités de ce « instant experience» là.

Mais pour vous donner un exemple concret, donc, pour un des clients pour lequel on l'a testé, finalement, c'est devenu une campagne pour laquelle on a investi beaucoup d'argent.

Campagne Evergreen qu'on a laissé «on top of funnel», donc vraiment seulement sur audience froide, on a investi environ treize mille dollars sur cette campagne-là.

Le coût par add-to-cart était de 0,70$

C'était environ trois fois plus faible que notre moyenne sur des campagnes de conversion standard.

Puis on a généré deux mille cent quarante-neuf achats pour un «ROAS» de 12.88, une valeur d'achat de cent soixante et un mille dollars avec douze mille dollars d'investis. C'était un «ROAS» qui était quatre fois plus élevé que notre moyenne normale sur audience froide pour des campagnes de conversion standard.

Donc ça montre vraiment la puissance de cet outil-là et de comment c'est nécessaire pour les entreprises d'essayer d'au moins le tester. Testez-en quelques variantes.

Si vous trouvez la solution qui marche, honnêtement, il y a vraiment de très bons résultats surprenants à aller chercher sur des audiences froides avec ce type de format là.

Puis, c'est excellent pour faire du «client education».

Vraiment, venir apprendre à une audience de «prospects», une audience froide, c'est quoi votre marque.

Ça permet plus qu'un format publicitaire normal.

Les gens peuvent vraiment rentrer dans l'expérience au complet.

En apprendre sur tout plein de produits.

Donc je vous conseille fortement de tester cette approche-là qui, nous, définitivement, nous a rapporté beaucoup.

[Antoine Dalmas]

Nat, si c'est bien le client auquel je pense.

Ta campagne «instant experience», elle a carrément remplacé une campagne evergreen qui marchait, qui était même en achat, alors que cette campagne «instant experience» qu'on avait mise, elle était en « view content », je me souviens et elle avait tout cassé.

C'était de la sorcellerie. C'était vraiment de la sorcellerie, mais vraiment.

En optimisant en «view content», on avait un «ROAS» gigantesque.

Alors que notre campagne qui marchait bien historiquement, enfin, elle ne faisait pas bonne figure, à côté. C'était incroyable.

Donc franchement, c'est un format...

[Nathaniel Létourneau-Ross]

Ouais. Absolument. Limite, ça nous a fait mal paraître.

Parce que c'était trop performant. Donc ça faisait mal paraître l'autre campagne.

Je me rappelle, Antoine. Je pense qu'on l'avait lancée un soir, un mercredi, ou quelque chose comme ça. Puis, on était retourné sur le compte le lendemain matin, puis il y avait un «ROAS» de comme trente, sur cette campagne-là, en quelques heures avec beaucoup de volume.

Puis on se demandait s'il n'y avait pas un bogue ou quelque chose.

Mais non. Puis on a continué de rouler cette campagne-là pendant… En fait, on n'a jamais arrêté. Puis c'est devenu quelque chose qu'on fait de façon systématique en fait.

On intègre constamment des «instant experience» sur beaucoup de comptes, maintenant.

Il y a vraiment des comptes sur lesquels on dirait que ça fonctionne particulièrement bien.

Je vous conseille définitivement de le tester.

Le type de résultats que ça peut rapporter, c'est vraiment très pertinent.

Notamment sur audience froide, c'est un excellent outil.

[Antoine Gagné]

Je crois qu'un point qui est important de mentionner ici, c'est que les «instant experience» , il faut s'en rappeler pour les gens qui nous écoutent aujourd'hui, elles ne vont être que sur mobile.

Donc pour les gens qui nous écoutent qui pensent à faire des «instant experience», Nathaniel a parlé de ce client-là, on le teste sur d'autres clients en ce moment.

Ça fonctionne excessivement bien. Et il y a un dénominateur commun.

Allez analyser si les achats se font sur mobile.

Allez analyser si les achats se font sur mobile avant d'aller créer cet «instant experience» là.

Si vous vous rendez compte que 95% des achats que vous faites avec vos campagnes de publicité Facebook se font sur «desktop» et que vous voyez que le mobile n'a pas nécessairement une part importante dans le tunnel de ventes, peut-être que ce n'est pas le meilleur endroit.

Mais si vous avez un produit qui est peut-être peu dispendieux, facile à l'achat, qui se consomme dans sa présentation sur mobile, là, c'est important d'aller dans une campagne «instant experience» très rapidement. Antoine, je continue avec toi.

Troisième leçon qu'on a sur le «podcast». Toi, c'est ta deuxième leçon sur l'épisode, parle-nous un peu de ça.

[Antoine Dalmas]

Je vais prendre un petit peu plus de hauteur.

Ça va être plus macro par rapport à votre compte.

Vraiment, la chose qu'on a apprise cette année, c'est la simplification du compte. Donc c'est simplement de réduire le nombre de campagnes actives, d'audiences. De centraliser votre budget, pour avoir de plus gros résultats et pour moins cher. Et comme exemple, on a un de nos clients qui était passé par cette étape, car il en avait vraiment besoin.

Son activité, ça consiste à mettre en relation des particuliers et des entrepreneurs du bâtiment pour effectuer des rénovations.

Pendant un moment, nous, on augmentait notre taux de clics et de conversion parce qu'on avait plusieurs tunnels d'acquisition pour toutes les pièces de la maison. C'est-à-dire qu'on avait un «funnel» pour les salles de bain, un «funnel» pour les caves, les jardins, etc.

Et de cette manière, on avait des taux de clics assez forts.

Le particulier devenait d'abord un «lead» pour obtenir un guide éducatif, puis, on lui proposait de s'inscrire pour lancer un projet.

Là, deux choses. On avait beaucoup de campagnes et de petits budgets, donc, des résultats réduits. Ensuite, on optimisait en «lead», alors que le «funnel» allait jusqu'à une inscription complète.

Pour vous donner une idée, sur ce lot de campagnes en 2020, on avait dépensé vingt-sept mille cinq cent quinze dollars pour générer des «leads» à trois dollars dix-huit et des inscriptions à vingt-quatre dollars quarante-et-un.

On a commencé à faire le ménage avec une seule campagne globale qui regroupait les meilleures publicités de chaque verticale et on a mis un plus gros budget, nécessairement.

Aussi, parce qu'on avait un plus gros budget, on a passé l'optimisation de «lead» à inscription complète.

Donc vraiment l’event à la fin du tunnel d'acquisition.

Et après onze mille deux cents dollars dépensés, on avait des «leads» pour deux dollars douze et des inscriptions à treize dollars quarante-six.

Donc la différence, en fin de parcours, elle était gigantesque.

Et ça, c'est arrivé avec des clients en lead gen, mais aussi des clients en «e-commerce».

Donc la leçon qu'on a apprise, là, c'est vraiment: Gardez votre «ads manager» simple, optimisez pour l'objectif qui vous intéresse vraiment et donnez à votre campagne le budget qu'elle mérite pour obtenir, justement, tous ces bons résultats.

[Antoine Gagné]

Ouais. Cette optimisation-là est assez phénoménale parce que c'est le même contenu uniquement regroupé.

Un paramétrage qui a été fait différemment.

Le point que peut-être je rajouterais là-dessus, c'est que ça peut être bien d'avoir plusieurs campagnes distinctes quand vous êtes davantage en mode de tests. On fait des tests, on fait des campagnes.

On veut tester des «hooks», on veut tester des verticales.

On veut tester des «lead magnets» spécifiques, des offres spécifiques.

Vous avez plusieurs campagnes qui roulent.

Mais à un certain point, quand vous commencez à avoir des confirmations de performances, c'est-à-dire que certaines campagnes vous montrent qu'elles peuvent vous donner de bons résultats pour votre entreprise, là, comme Antoine Dalmas l'a dit, c'est le temps de regrouper le tout ensemble et de laisser la possibilité à Facebook d'aller mettre de la distribution sur la bonne verticale au bon moment.

Parce que dans la manière que ça fonctionne quand on remet toutes nos campagnes à l'intérieur d'une seule et même campagne, c'est que Facebook, peut-être, va se rendre compte que le mercredi, bien, aujourd'hui, le mercredi, les gens sont davantage intéressés par un «lead magnet» sur les salles de bain.

Donc là, on va aller gagner toutes les enchères pour le «lead magnet» sur les salles de bain.

Le jeudi, les salles de bain ne sont plus tellement populaires, donc Facebook va proposer de la publicité pour les gens qui sont intéressés par une extension de leur maison, un agrandissement de leur maison.

Et quand tu donnes cette flexibilité-là à Facebook, d'aller distribuer son budget pour aller gagner l'enchère au meilleur moment possible, c'est là que vous allez avoir un «lift», pardonnez-moi l'anglicisme, un «lift» à l'intérieur de votre compte et où vous allez augmenter vos résultats drastiquement. Donc peut-être, je le répète, on teste plusieurs campagnes et du moment qu'on a des confirmations de performances, on amène le tout ensemble.

Et on l'a vu plusieurs fois cette année, les résultats ont été assez exceptionnels.

Nathaniel, je continue avec toi. Une autre leçon que tu as à nous partager aujourd'hui?

[Nathaniel Létourneau-Ross] 

Ouais. Absolument. La deuxième leçon, en fait, je vais la présenter un peu comme une séquence complète d'engagement et de conversion qu'on a faite pour la période… je l'appelle la période du «Black Friday», mais en fait, c'est vraiment la période pré «Black Friday», pour un de nos clients.

Donc, en gros, c'est vraiment une période d'engagement qu'on a fait en deux types de  lead magnet», puis, après ça, une campagne de conversion pour ces deux «lead magnet» là qu'on a fait vraiment pendant la période pré «Black Friday».

Puis cette séquence-là, en fait, ce qu'elle souhaitait faire, c'était de permettre à ce client-là de vendre sur une période beaucoup plus longue.

Donc un des learning qu'on avait fait l'an dernier, c'est que la manière avec laquelle on avait monté notre séquence du «Black Friday», ça faisait en sorte que les ventes étaient excellentes, mais très concentrées sur une seule période, puis on se posait davantage la question: Comment aller chercher plus de ventes pendant les premières semaines du mois de novembre, pour être sûr qu'on n'ait pas un gros creux pendant cette période-là et qu'on réussisse à quand même générer beaucoup d'achats substantiels pendant cette période-là?

Puis la manière avec laquelle ça a été fait, en gros, c'est qu'il y a eu un lancement de collections pendant les deux premières semaines du mois de novembre, donc vraiment, avant le «Black Friday».

Puis, pendant le mois de septembre et octobre, on venait vraiment réchauffer les audiences de plusieurs manières, on avait des campagnes de trafic, on avait des campagnes de «lead magnet» un peu en style «liste VIP» vraiment pour le lancement de la collection.

Donc on présentait les produits, on disait aux gens de s'inscrire pour recevoir une carte cadeau de dix dollars au lancement de la collection.

C'était vraiment «product centered», mais il y a aussi un troisième volet à cette période d'engagement là qu'on a eu pendant les mois de septembre et octobre qui était, ce qu'on appelait, une «wish list campaign», donc qui était un «lead magnet» qui était un peu plus indirect que vraiment quelque chose comme une liste VIP ou une campagne de trafic.

Donc, ce qu'on faisait, c'est que... on en a parlé un peu dans un «podcast» précédent, puis je pense qu'on va faire un gros retour là-dessus dans notre «podcast» du «Black Friday», mais globalement, ce qu'on faisait, c'est qu'on invitait les gens à venir s'inscrire... en fait, pas s'inscrire, mais vraiment, ils faisaient un «funnel» où ils tombaient sur une page d'atterrissage où ils donnaient des préférences de jouets pour leurs enfants.

Ils donnaient un peu des caractéristiques de leur personnalité, etc, etc.

Puis ça a créé un modèle de leur enfant, puis on venait leur proposer des jouets qui pourraient vraiment bien «fitter» avec les caractéristiques de l'enfant.

Qu'est-ce que ça a fait, ce «funnel» là, c'est qu'on donnait des idées, en fait, de cadeaux, de jouets qui pourraient être achetés aux enfants en fonction du lancement de collection. Puis, ultimement, ça a été vraiment une mécanique de «warm up» qui a été très intéressante pour nous, seulement sur audience froide à cent pour cent.

On a investi cent cinquante-six mille dollars seulement sur cette campagne «wish list» là.

On a recueilli vingt mille neuf cent quinze «leads» à un coût moyen de sept quarante-sept.

Ça a généré, cette campagne-là, vingt-sept mille cent trente-quatre add-to-cart à cinq soixante-seize. Puis, ultimement, deux mille quatre cent quarante-six achats.

Ça, c'est vraiment un minimum qu'on a été capable d'attribuer à cette campagne-là.

Un taux de conversion des «leads» de 11,69%.

Une valeur d'achat de trois cent quarante-huit mille, pour un investissement de cent cinquante-six mille et un «ROAS» de 2.23, encore une fois, minimum, qu'on a été capable d'attribuer à cette campagne-là.

Puis ça, en fait, ce que ça a permis, vraiment, tout l'investissement qui a été mis pendant les mois de septembre et octobre sur, notamment, la «wish list campaign», mais aussi les deux autres volets dont je vous parlais un peu plus tôt, la campagne de trafic et la campagne un peu plus «liste VIP», c'est que ça nous a permis de bâtir une audience qui était absolument phénoménale et gigantesque dans les millions de personnes, notamment au Canada.

Puis on a réussi, à partir de cette audience-là, au moment où les collections se sont vraiment lancées, donc pendant les quinze premiers jours de novembre, avant le «Black Friday», ça nous a permis d'avoir une campagne de lancement de collections, qu'on appelait, où on a intégré cinquante pour cent en froid, cinquante pour cent en «remarketing» dans les audiences dans la campagne, on l'a optimisé en «CBO», il y avait des centaines de milliers de personnes qui étaient réchauffées dans ces audiences-là.

Notre meilleur «look alike» 1% qu'on a intégré là-dedans.

Puis ce qu'on se disait à ce moment-là, c'est qu'il y avait tellement de grosses audiences, il y avait tellement de gens qui avaient été réchauffés que là, à ce moment-là, ça devenait vraiment une «game» de créatif pour nous, pour être sûr de garder vraiment la campagne en vie, puis de garder une performance pendant les quinze jours au total.

Donc on a produit environ cinquante publicités différentes qu'on a vraiment lancées sur une période de quinze jours complète.

Donc à chaque deux ou trois jours, on venait changer les publicités les moins performantes, on venait rafraîchir la campagne, on lançait de nouveaux créatifs.

Puis ce que ça a fait ultimement, vraiment, en termes de résultats, c'est qu'on a investi quatre-vingt-dix mille sept cents dollars sur cette campagne-là pendant les quinze jours de lancement du 1er au 15 novembre.

Puis ça nous a donné un «ROAS» direct sur la plateforme de six cinquante-et-un.

Donc c'était vraiment absolument phénoménal.

 Moi, c'est la meilleure campagne que j'ai vue dans ma jeune carrière.

C'était vraiment quelque chose, pour vrai.

Puis je pense que le «bottom line» de cette campagne-là, ce qui nous a vraiment permis de réussir autant, puis de maintenir les résultats sur une période qui était aussi longue, sans avoir une offre très alléchante, puis pré «Black Friday», aussi.

Donc il y a plusieurs «blockers», plusieurs choses qui venaient jouer contre nous.

Pas une offre si intéressante. Les gens s'attendent à avoir des rabais un peu plus tard dans le mois. Mais vraiment là, en réchauffant les audiences massivement comme on l'a fait pendant les mois de septembre et octobre, puis en venant vraiment jouer la «game» des créatifs sur nos audiences réchauffées, c'est ce qui nous a permis de maintenir les résultats sur la période de quinze jours, puis obtenir un «ROAS» de six point cinquante-et-un avec quatre-vingt-dix mille dollars d'investis.

Donc ce «learning» là, vraiment, de réussir à faire en sorte que les ventes du début novembre ne soient pas affectées par le genre d'engouement qui commence à se présenter chez les gens en termes d'attentes du «Black Friday», puis de réussir à combler le vide, un peu, de ventes qu'on avait eu l'an dernier pour le début du mois.

Ça, c'est vraiment une réussite considérable qu'on a eue, puis un «learning» vraiment intéressant, je pense, qu'on va pouvoir appliquer pour les prochaines années dans le contexte du «Black Friday».

[Antoine Gagné]

Moi j'ai trouvé ça phénoménal parce que ça a été… tu sais, on vous parle souvent de campagne de réchauffement d'audiences, de mettre cinq, dix mille dollars, quinze mille dollars en campagne de réchauffement d'audiences. Mais imaginez là.

Imaginez. On commence le 15 septembre, jusqu'au, je pense, c'est à peu près fin octobre, premier novembre.

Vous investissez un demi-million en publicité Facebook de réchauffement d'audience.

Quand vous investissez un demi-million en réchauffement d'audience, on se rappelle une chose, il n'y a pas tellement de retour direct.

Il n'y a pas de retour tellement direct. Il y a des ventes qui se font, un peu.

Mais les produits ne sont pas encore valides totalement.

Certains produits le sont, mais la majorité ne l’est pas.

Donc à un certain point, on peut avoir un certain stress quand on met cinq ou dix mille dollars de réchauffement d'audience.

Quand on met un demi-million de dollars, le jeu commence à être distinct.

Ce n'est plus du tout le même jeu.

Mais si vous êtes capables d'absorber ça, puis moi, c'est ma leçon de 2020 que je veux vous partager, si vous êtes capables d'absorber ça et de comprendre la valeur à long terme d'un client, ce sont ces entreprises-là qui réussissent sur la plateforme.

 Et moi, c'est là que je voudrais mettre de l'emphase. 

Ce que j'ai été capable de voir cette année, c'est un mix de plusieurs choses.

Mais ce qui a marqué le plus mon attention : les entreprises qui performent et qui, entre parenthèses, «scalent» sur Facebook, donc qui vont chercher de l'hypercroissance sont des entreprises qui comprennent la valeur à long terme d'un client.

Ce sont des entreprises qui comprennent la valeur à long terme d'un client.

Qu'est-ce que je veux dire par là?

On peut faire des campagnes, on lance des publicités sur Facebook et automatiquement on a un retour direct, en l'espace de vingt-quatre heures, de quarante-huit heures, de sept jours, on rentabilise sensiblement notre investissement publicitaire. Donc ça, c'est bien.

Malheureusement, pour rentabiliser notre investissement publicitaire sur une période de deux, trois, quatre, cinq, six ou sept jours, des fois, c'est complexe, parce qu'on peut difficilement «scaler», sachant qu'il y a une masse de gens limitée prête à acheter notre produit rapidement, comme ça.

Les entreprises que j'ai vues investir des cinq, dix, quinze, vingt mille dollars de publicité Facebook cette année par jour sont des entreprises qui ont une vision long terme et qui sont capables de comprendre qu'ils vont recevoir leur argent de leur investissement publicitaire quinze, vingt, trente, quarante, cinq, soixante jours après et qui sont capables de vivre avec ça.

Ces entreprises-là qui ont cette vision-là sont les organisations qui vont excessivement vite.

Antoine Dalmas en a fait mention un petit peu plus haut.

Un client qui absorbe, qui investit des dizaines et des dizaines de milliers de dollars par mois, qui absorbe son coût d'investissement publicitaire à un, mais des fois ça prend un peu de temps, bien, sur six mois, il fait du retour de dix.  

Nathaniel vient de le mentionner, un client qui investit un demi-million de dollars en publicité Facebook sur quarante-cinq jours en faisant quelques dizaines de milliers de dollars de vente, mais avec une vision de réchauffement d'audience, une vision long-terme, a terminé le mois de novembre en faisant environ dix millions de chiffre d'affaires.

Donc moi, l'apprentissage que je vois cette année et je crois que ça va énormément s'appliquer pour 2021: les entreprises qui sont capables d'aller chercher la part de marché de leurs compétiteurs, la part de marché manquante dans leur industrie, qu'elles n'ont pas encore sont les entreprises qui sont prêtes à absorber une période plus longue de retours sur leurs investissements.

Elles sont capables de comprendre que l'argent venant de leur investissement publicitaire ne va pas rentrer sur vingt-quatre heures, davantage sur le long terme.

Comme de fait, on pourrait les nommer. Nos clients qui ont le plus performé cette année, ils ont continuellement ce dénominateur commun là. 

Et ça va être le cas de plus en plus. La compétition ne fait qu'augmenter sur Facebook. Si vous n'êtes pas capables en 2021 de comprendre le «lifetime value», la valeur long terme de votre client, vous risquez d'être excessivement limité dans vos investissements publicitaires.

Vous n'allez pas pouvoir investir tant que ça sur la plateforme parce que vous n'aurez pas une vision long terme et ça, ça pourrait vous impacter dans votre croissance.

Messieurs, avant de vous laisser filer.

Ça fait quasiment une trentaine de minutes qu'on discute aujourd'hui.

Auriez-vous des points à rajouter?

[Nathaniel Létourneau-Ross] 

Non. Je pense que honnêtement ta conclusion faisait cent pour cent du sens. Pour vrai, je n'ai rien à ajouter là-dessus.

[Antoine Dalmas] 

Pareil.

[Antoine Gagné]

Bon, bien je le répète, pour les gens qui nous écoutent aujourd'hui.

On est à la recherche, chez J7 Media de nouvelles personnes qui vont entrer dans notre équipe.

Je vais prendre un petit trente, quarante secondes, encore une fois, pour vous expliquer ce que ça implique.

Donc on recherche des conseillers en publicité Facebook.

On recherche des Nathaniel, on recherche des Antoine Dalmas, qui vont venir nous aider à gérer la belle croissance qu'on vit présentement chez J7 Media. De gérer de gros comptes clients.

On offre des formations complètes avec la J7 Media académie, qui est une plateforme de formation en publicité Facebook très, très complète, que j'ai rarement vu un contenu autant adapté pour former des «media buyer».

On offre les plus grandes formations avec Facebook également pour vous amener à un autre niveau. Donc on veut que vous ayez des compétences, mais on veut surtout voir que vous avez une envie de devenir meilleur en publicité Facebook, parce que pour le reste, on a l'école pour vous éduquer autour de ça. On recherche également quelqu'un qui va venir nous aider pour le volet «mailing». On a déjà des gens à l'interne, mais là, ce volet-là prend de plus en plus d'ampleur donc on voudrait quelqu'un qui va venir nous aider sur des automations «mailing», sur des envois promotionnels de «mailing» avec nos clients.

Allez voir notre site web. On va mettre les liens dans les notes de l'épisode.

On veut vous entendre. On veut vous voir.

On veut vous rencontrer pour éventuellement nous avoir dans notre équipe.

Donc, je termine là-dessus.

Et encore une fois, pour les gens qui nous écoutent, on se dit: À bientôt, pour un prochain épisode de Social Selling!