Facebook ads : 3 étapes pour passer à 1000$ de budget par jour

Épisode 14

Facebook ads : 3 étapes pour passer à 1000$ de budget par jour

Mon nom est Antoine Gagné et, au nom de toute l’équipe de J7 Media, je suis très content de vous avoir avec nous pour un nouvel épisode de Social Selling.

Dans cet épisode, je reçois Antoine Dalmas, analyste certifié en Facebook Ads chez J7 Media. Ensemble, nous allons parler de la méthode en 3 étapes pour passer son budget publicitaire de 0$ à 1 000$ par jour tout en gardant de bons résultats !

Pour obtenir le guide récapitulatif, c’est ici : https://bit.ly/2YTKI4y

Un podcast de J7 Media

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Si vous gérez des campagnes de publicités Facebook pour votre entreprise, vous avez certainement déjà été confronté à la situation suivante: comment augmenter son budget publicitaire sans drastiquement impacter son coût d'acquisition? 


Chez J7 Media, on gère près de 1 million de dollars de publicités Facebook par mois et en ayant continuellement à augmenter les budgets publicitaires de nos clients afin de les faire passer de croissance à hypercroissance, on a dû trouver des structures afin de bien faire son investissement publicitaire. 


Mon collègue Antoine Dalmas, qui est analyste de publicités Facebook dans notre entreprise, va vous expliquer aujourd'hui les 3 étapes simultanées qu'on utilise afin de faire passer nos comptes à plus de 1000 $ par jour en pubs Facebook. 


- (Antoine Gagné) Antoine Dalmas, bienvenue sur Social Selling.


-(Antoine Dalmas) Bien, merci beaucoup, Antoine, de me compter parmi vous et parmi Nathaniel qui est pas là, du coup, mais j'espère que je vais être très clair dans mon explication et que nos auditeurs vont pouvoir en tirer quelque chose de bénéfique pour leur propre compte.


- (AG) Et je pense que c'est important de le mentionner - bien, 2 choses que j'aimerais mentionner aujourd'hui: 


1, ce qu'on va vous expliquer aujourd'hui est relié également à un guide que vous allez pouvoir utiliser pour votre entreprise. 


Les liens pour télécharger ce guide-là, pour vraiment faire passer son compte de publicités Facebook à plus de 1000 $ par jour, vont être dans les notes de l'épisode, donc pour les gens qui nous écoutent, vous allez être capables de le télécharger. 


Donc, ça, c'est mon point 1, puis mon point 2, bien, je tiens à le dire, Antoine Dalmas, il est derrière la majorité du contenu de Social Selling. 


C'est lui également qui va écrire quasiment tous nos articles de blogue sur notre site Web, donc c'est un peu la force tranquille de J7, Antoine. 


On ne le voit pas nécessairement beaucoup, mais il est derrière la majorité du contenu, puis on va le dire, Antoine, c'est toi également qui gères les plus gros comptes, les plus gros investissements de notre entreprise, donc je pense que tu vas avoir quand même une bonne expérience à donner à notre audience, aujourd'hui.



- (AD) OK. Bien, écoute, merci pour la description. Oui, effectivement, c'est le cas. C'est tout drôle de passer de derrière le clavier à derrière la caméra et le micro, donc je vais faire au mieux. 



- (AG) Bon, bien, merveilleux. Donc, Antoine, on a un guide. On a 3 étapes qu'on a été capables vraiment d'encercler chez J7 pour bien aider nos clients à passer leur investissement publicitaire à un autre niveau. 


Peux-tu commencer à nous dire un petit peu à quoi ressemblent ces 3 étapes-là? 


Juste nous les dire globalement puis, par la suite, on ira un point spécifique l'un après l'autre.



- (AD) Bien sûr. Alors, comme tu viens de dire, Antoine, c'est seulement 3 points. 



La première - le premier élément, c'est la simplification du compte, donc ça consiste à réduire les campagnes et à regrouper les audiences, mais on le verra en détail après.


Par la suite, on a la structure en funnel et après, à la toute fin, on a justement scaler grâce au pace budgeting, donc déjà, vous pouvez le voir, scaler, ça arrive vraiment à la fin. 


Il faut d'abord avoir les bonnes bases et c'est ce qu'on va discuter, je pense, immédiatement avec toi.



- (AG) Oui, 100%. Parce que les gens, des fois, ils ont un bon coût d'acquisition, ils ont des bons retours sur Facebook et ils veulent injecter beaucoup plus d'argent très rapidement, puis la réalité, c'est que des fois, ton compte est très mal structuré. 


Ton compte est très mal structuré, tu as beaucoup trop de campagnes, tu as des objectifs bizarres sur tes publicités, puis là effectivement, ça ne te donne pas la possibilité de passer ça à un autre niveau, donc je pense que tu as bien fait de le mentionner.


OK, rentrons dans le spécifique. Point 1: simplification du compte. 


Avec Nathaniel, on avait fait un podcast spécifique là-dessus, mais rentre, s'il te plaît, Antoine, dans le vif du sujet, puis dis-nous qu'est-ce que tu veux dire par ça.



- (AD) Bon, la simplification du compte, comme je vous l'ai dit juste avant, en fait, il suffit juste de réduire le nombre de campagnes actives au strict minimum, donc environ 3 à 4, et de réduire aussi le nombre d'éléments à tester dans les campagnes, à commencer par les audiences, mais on verra aussi après, avec les publicités. 



- (AG) Puis, parle-nous un petit peu de pourquoi c'est important de faire ça.



- (AD) Bien, pourquoi? En fait, c'est parce que disons qu'il y a 3 raisons. La première et la plus importante qui rentre en jeu, c'est le Power5 de Facebook. 


Je suis désolé, on en parle à chaque fois, mais c'est vraiment la ligne de conduite de tout bon analyste, je pense. 


Comme vous le savez probablement déjà, ce sont les 5 meilleures pratiques attendues par Facebook sur un compte pour avoir du succès et je vais vous le synthétiser très, très rapidement: donner de l'espace à Facebook et donner de la marge de manoeuvre à son algorithme. C'est tout. 


En fait, plus vous restreignez Facebook avec des campagnes compliquées, des audiences sursegmentées, des kilos de publicités actives, plus vous êtes sûrs de ne pas avoir les meilleurs résultats. C'est prouvé. 


Ensuite, on aurait l'apprentissage, parce qu'en ayant le strict minimum de campagnes et d'audiences, en fait, vous évitez des chevauchements de coûts et vous vous approchez plus rapidement des 50 conversions par audience que Facebook attend de toutes les campagnes actives et là, c'est vraiment le deuxième point le plus important, je précise: 50 conversions par ad set et par semaine. 


Donc, en fait, si vous avez 5 campagnes avec 5 audiences, avec 10 publicités, je suppose que vous avez vraiment un budget monstrueux pour arriver à 50 conversions par ad set et si c'est pas le cas, bien, réduisez vos éléments tout de suite, parce que sinon, vous allez payer beaucoup trop cher et sur ce point, on pourrait en faire un podcast - je termine juste là-dessus - on pourrait en faire un podcast, mais Facebook a lancé un webinaire, en mai, qui parle justement de la phase d'apprentissage des campagnes et qui explique en quoi c'est bien justement de raccourcir au maximum, parce qu'ils ont fait des tests et ils ont vu que plus vous sortiez rapidement de la phase d'apprentissage, plus vous - par exemple, vous pouviez espérer de payer 20% moins cher vos conversions après, alors que si justement, vous mettez trop de temps, vous allez tomber en learning limited et là, vous allez payer beaucoup plus cher que vos concurrents vos objectifs de conversion.



-(AG) Bien oui - non, mais je pense que c'est - tu as fait un - une analyse mathématique qui est assez simple à comprendre là, tu sais. 


Facebook le dit, quand tu as un objectif sur ta campagne - donc, on va dire pour l'exemple ici aujourd'hui, l'objectif que tu vas mettre à ta campagne, c'est l'objectif d'achat, donc tu mets un objectif d'achat à ta campagne. 


Facebook dit que dans les meilleures pratiques, tu dois avoir 50 conversions par ad set, donc tu l'as dit, si tu as 15 campagnes dans ton compte, chacune de tes campagnes a 5 audiences, bien là, on va faire le - j'ai pas exactement les calculs, mais tout dépendant de ton coût d'acquisition là de combien va te coûter un achat par campagne, c'est un budget complètement phénoménal que tu dois avoir là, si tu veux respecter tout ça. 


Donc, comprenez que si vous voulez respecter le 50 conversions par ad set, bien, c'est juste mathématique là.



- (AD) Oui.



- (AG) C'est juste mathématique. La manière d'y arriver le plus rapidement possible, c'est d'avoir le minimum de campagnes, le minimum d'audiences et quand on dit minimum d'audiences, assurez-vous que les audiences soient larges. Assurez-vous que les audiences soient larges parce que ça, encore une fois, c'est quelque chose qu'on a vu: des audiences larges vont amener des meilleurs résultats. 


Donc, on revient un petit peu. Le pourquoi de la simplification du compte, tu l'as dit en 3 points, bien, c'est pour atteindre les 50 conversions, c'est pour donner plus de place à Facebook, plus de marge de manoeuvre, parce qu'on l'a dit. Puis, c'était quoi le troisième point que tu disais par rapport à cela?



- (AD) Le troisième, en fait, je vais parler directement à la personne qui gère le compte de publicités, mais comment est-ce que vous faites pour gérer efficacement 15 campagnes à la fois? 


Je le dis, parce que chez J7 MEDIA, je m'occupe des audits et donc, nécessairement, j'analyse des comptes de prospects. 


En fait, je suis souvent très étonné du nombre important de campagnes qui sont actives au même moment, alors pour moi, c'est super difficile à étudier, mais c'est que je sais pas comment les personnes qui gèrent le compte font elles-mêmes parce que finalement, avoir moins de campagnes, ça vous permet une analyse plus précise, plus rapide et ça vous - surtout, ça vous évite de faire des erreurs, en fait, très simplement. 

 

Ça sera ces 3 points, pour moi.



- (AG) Donc, on comprend maintenant pourquoi qu'on simplifie notre compte. 


Maintenant, as-tu un peu des cas pratiques que tu pourrais nous donner, une marche à suivre pour arriver à réduire son compte? 


Parce que oui, ça arrive des fois, que tu as malheureusement mal construit ton compte publicitaire. 


Antoine, tu as peut-être 20 campagnes à l'intérieur de ton compte. Chaque campagne a peut-être 12 ad sets. 


Comment tu fais en sorte de passer de ce nombre de campagnes-là à peut-être moins de campagnes? 


Puis, également si tu peux nous donner un peu des cas pratiques, des études de cas qu'on pourrait discuter ensemble.



- (AD) Oui, bien sûr. Je vais vous donner 2 études de cas de clients qui sont en e-commerce et encore une fois, c'est - je vais vous schématiser, mais bien sûr, c'est du test, c'est un peu d'expérience, mais bon, je vais me lancer, disons. 


Le premier, on commence à réduire le nombre de campagnes actives et on implante les nôtres graduellement. 


Donc, c'est un client e-commerce et je vais vous dire fin mars, on termine le mois avec 14 campagnes qui ont eu de la distribution. 


Je dis bien distribution, c'est-à-dire que c'est pas qu'elles étaient 14 actives au même moment. 14 qui ont eu de la distribution, 5000 $ de dépensés, un ROI de 4.18. 


Avril, avec tous les tests qu'on a faits, on a été assez confiants et finalement, on est partis que sur 4 campagnes. 


On a fait que 4 campagnes, pendant tout le mois d'avril et grâce à ça, on a pu centraliser le budget et on est arrivés à un budget dépensé de 9000 $ et un ROI de 7.56 par rapport à 4.18 sur le mois d'avant, donc c'est déjà énorme. 



- (AG) Puis, je te pose une question, Antoine, juste pour être certain qu'on soit capables de bien comparer le tout. Les offres étaient similaires d'un mois à l'autre? 


Tu sais, tu n'avais pas un rabais complètement exceptionnel, au mois d'avril, comparativement à mars? Les offres...



- (AD) Oui...



- (AG) ... étaient similaires?



- (AD) Tu fais très, très bien effectivement de le mentionner. On avait juste fait, voilà, plusieurs tests sur des objectifs différents, on avait la même offre à pousser, de toute façon et voilà. 


Et c'est juste, on a centralisé tout et on a eu des bons résultats. 


Et c'était pas le seul, parce que j'ai un autre lien où c'est - ça s'est à peu près passé la même chose. 


Le processus, par contre, a été plus long. Là, ça nous a pris 4 mois...


- (AG) Quand même...


-(AD) ... c'était en janvier - oui, oui, 4 mois. Janvier 2020, on est à 8 campagnes avec de la distribution, un budget inférieur à 3000 $ et un ROI, donc retour sur investissement publicitaire, pardon, de 5.09. OK? 


Fin avril, on arrive à descendre ça à 5 campagnes seulement, un budget de 7400 $ et un ROI de 8.90.


-(AG) Quand même.


- (AD) Oui, encore une fois, c'est énorme. On a scalé et on a maintenu un niveau de retour sur investissement qui était assez confortable, je dirais...


- (AG) Oui...



- (AD) ... je pense.



- (AG) Non, mais 100%, puis je pense que c'est important que les gens comprennent, c'est que tu l'as dit, ton premier client, ça s'est fait rapidement d'un mois à l'autre.  


L'autre, ça a pris peut-être un petit peu plus de temps. Ne forcez pas. Ne forcez pas en 48 heures de passer de 14 campagnes à 4 campagnes. 


Si votre compte n'a pas été nécessairement construit de la meilleure manière, au départ, parce que vous aviez besoin de créer plusieurs campagnes, vous pensiez que c'était la meilleure manière de faire, bien, comprenez que pour arriver à une simplification du compte, à moins que vos offres se terminent, parce que des fois ça arrive, hein, tu peux fermer ta campagne, parce que bon, la promotion est terminée, l'offre est terminée, mais si c'est des campagnes davantage evergreen qui tournent continuellement, une étape à la fois. 


On réduit une étape à la fois, puis éventuellement, on va se rendre à un compte qui un petit peu plus simple, mais je pense pas, Antoine, à moins que je me trompe, qu'on doit conseiller aux gens, qui nous écoutent aujourd'hui, de changer le tout du jour au lendemain là?


- (AD) Non. Bien non. Non, non et même, vous allez le voir, alors. Je vais vraiment garder ce point pour la fin, c'est-à-dire le scale et vous allez voir de la manière dont on scale, c'est pas à pas, quoi. C'est pas: allez, on met 3000 $ de plus aujourd'hui. 


Non, non, ça n'a rien à voir, c'est - comme tu viens de dire, ça prend du temps et il faut pas brûler les étapes, parce que le pire serait de - bien, de casser votre situation à la baisse et de pas pouvoir récupérer derrière.



- (AG) Ah, effectivement.



- (AD) Ça, ce serait le pire.



- (AG) Puis, je suis d'accord.



- (AD) Voilà.



- (AG) Puis, d'ailleurs, je tiens juste encore une fois encore à le mentionner aux gens qui nous écoutent aujourd'hui, dans les notes de l'épisode, vous allez avoir un lien, vous allez pouvoir cliquer pour aller télécharger le guide. Ce que Antoine nous explique aujourd'hui dans les grandes lignes, il nous donne des exemples de comptes clients. 


On a un guide d'à peu près 15 à une vingtaine de pages, je me rappelle plus exactement, mais c'est assez complet, c'est assez costaud, qui vous montre vraiment comment scaler vos comptes, puis les passer à au-dessus de 1000 $ par jour. Donc, je vous invite, si vous trouvez intéressantes les discussions qu'Antoine et moi avons aujourd'hui, dans les notes de l'épisode, vous allez pouvoir télécharger le guide. 


Donc, ça, c'est pour le point 1. Antoine, avais-tu d'autres choses à rajouter, avant qu'on passe au point 2?



- (AD) Oui. Alors, comme je vous ai dit, il y a les campagnes, mais il y a aussi les audiences. 


Il faut absolument que vous ayez un nombre d'audiences qui soit entre 3 ou 4 maximum par campagne et surtout, aller chercher une population qui est plus large. 


C'est ce qui vous sortira plus rapidement aussi de la phase d'apprentissage, parce que comme je vous l'ai expliqué auparavant, si vous voulez aider Facebook à avoir de meilleurs résultats, il faut lui donner de la marge de manoeuvre.



- (AG) Bien sûr.



- (AD) Donc, rien de mieux, encore une fois, qu'un exemple pour vous expliquer. On avait un autre client, un e-commerce, qui vendait des billets pour une course aux États-Unis, dans plusieurs villes et historiquement, en fait, on avait l'habitude de faire plusieurs campagnes pour chaque ville, c'est-à-dire pour chaque ville - on en a une dizaine aux États-Unis - c'était une campagne d'acquisition, une campagne de retargeting et une autre campagne pour maintenir un peu l'audience chaude, et sur chacune de ces campagnes, on avait 3, 4 audiences, donc régulièrement, en fait, nos audiences, elles s'élevaient, surtout en acquisition, à moins de 200 000 personnes et en fait, il nous était impossible d'avoir des campagnes en conversion, par exemple, add to cart ou achat. 


On était tout le temps en trafic, parce qu'à chaque fois qu'on essayait de passer en objectif de conversion et du coup, d'avoir des achats directs, eh bien, en fait, Facebook n'arrivait pas du tout à avoir régulièrement ces conversions. Comme on le disait au tout début, il faut ces 50 conversions. 


Bien là, on n'arrivait pas du tout à les avoir. Du coup, à chaque essai, on perdait de l'argent et on revenait sur un modèle de campagne en trafic qui nous apportait une audience pas qualifiée à l'achat et on a changé cette stratégie. 


En fait, on a regroupé toutes les audiences pour faire de plus grosses audiences, c'est-à-dire au lieu de faire une campagne pour chaque ville, on a fait une campagne pour toutes les villes et on a utilisé que 2 à 3 audiences maximum. 


Donc, en fait, de 200 000 personnes, on est passés à près de 1 million sur chaque audience avec exactement les mêmes ciblages; on a juste augmenté l'échelle. 


Et là, on repart en conversion. On se permet de partir une campagne de add to cart pour de l'acquisition et là, en 3 mois, c'est l'explosion, c'est-à-dire qu'au tout début, la campagne commence avec 2600 $ dépensés sur le mois, on a un ROAS de 3.96 et 3 mois après, on est à 15 400 $ dépensés sur cette campagne avec un ROAS de 2.66. 2.66, il faut le dire quand même, pour nous, c'était énorme, parce qu'en acquisition, on avait du mal déjà à arriver à un ROAS de 1 et là, on était à 2.66. C'était impensable.



- (AG) OK, intéressant.



- (AD) Et encore plus dingue, c'est que le RO - le retour sur investissement global de toutes les campagnes d'acquisition, grâce uniquement à cette campagne, sur les quelques mois -  il est passé de 0.70 à 1.37, donc on est passés d'une situation où on perdait de l'argent à une situation où on était - bien, on ne perdait plus d'argent, en fait...



- (AG) Oui, effectivement...



- (AD) ... et on se rapprochait limite d'un ROAS de 2. Donc, encore une fois, utiliser des audiences très larges nous a permis d'aller plus loin avec des campagnes et là, pour le coût, d'être quasiment profitable en acquisition froide.




- (AG) Intéressant. Donc, on résume ça simple: on réduit le nombre de campagnes, on réduit le nombre d'audiences. 


Puis, est-ce qu'on réduit - bien, tant qu'à être là - est-ce qu'on réduit le nombre de publicités? C'est quoi ton take là-dessus, oui?




- (AD) Effectivement. Eh bien, alors heureusement, il faut pas qu'on fasse 50 conversions par publicité, parce que là, ça serait vraiment l'enfer, je pense.



- (AG) Oui.



- (AD) Non, non, effectivement, comme je le disais au début, 3, 4 campagnes, 3, 4 audiences maximum et effectivement, 3 à 4 publicités maximum, voilà...



- (AG) OK...



- (AD) ... actives. Le mieux, c'est 3 vraiment. 4 - si vraiment vous avez un gros budget, vous voulez avoir des réponses rapidement, vous faites 4, mais 3, c'est parfait. 


En fait, si vous suivez le 3, 3, 3, la règle du 3, 3, 3, ça devrait bien se passer. Voilà. 



- (AG) J'adore ça.



- (AD) Et comme tu as dit, voilà, la synthèse sur comment simplifier son compte, c'est repérer les bonnes campagnes, repérer les moins bonnes campagnes, transférer les budgets. 


Pour les audiences, c'est pareil. Vous isolez vos meilleures audiences, vous les amenez dans une seule campagne et quand vous amenez des nouvelles audiences, vous essayez d'amener des audiences qui soient importantes, importantes grâce au targeting expansion qui est un des points du Power5 de Facebook. C'est juste une petite case à cocher.


Quand vous faites des audiences avec des critères d'intérêts, ça va - en fait, ça va toucher - enfin, ça va augmenter artificiellement votre audience en allant toucher tout l'écosystème de ce que vous avez sélectionné à la base. Par exemple, si vous dites: " Je veux toucher toutes les personnes qui aiment des couches. ", voilà, des couches pour enfants, bien, ça va aller chercher toutes les personnes qui ont des enfants aussi en bas âge et qui seraient susceptibles aussi d'aimer les couches, mais qui ne les aiment pas nécessairement tout de suite. 


Donc, c'est vraiment important d'utiliser ça et sinon, pour ce qui est des audiences look-a-like, ça serait - si vous utilisez une audience 1% - bien, ça serait de tester un, 2, 3, 4% en faisant attention, bien sûr, d'exclure les audiences d'avant que vous utilisez. 



- (AG) Bon, bien, merveilleux, Antoine. C'est assez clair là-dessus. Encore une fois, vous téléchargerez le guide, si vous voulez un petit peu plus d'infos. 


Ton deuxième point maintenant, après avoir simplifié l'entièreté de ton compte publicitaire, le 3, 3, 3, un petit peu comme tu l'as dit, c'est quoi la prochaine étape, Antoine, pour s'assurer d'amener son compte à plus de 1000 $ par jour en publicités Facebook?



- (AD) OK. Donc, là le deuxième point, c'est la structure en funnel et je vous rassure, ça va être beaucoup plus light; il y aura moins de chiffres. C'est - ça va être plus simple à comprendre. 


Ce point, en fait, il découle naturellement de la simplification du compte que vous avez fait auparavant, donc logiquement, après quelques mois, il devrait vous rester 3 à 4 campagnes actives. 


En fait, il faut que chacune de ces campagnes serve un point précis qui soit en rapport avec le cycle d'achat de votre client. 


Grossièrement, c'est toutes les étapes nécessaires à un prospect pour passer un achat avec vous et lorsque vous cherchez sur Internet, vous tombez souvent sur des schémas d'entonnoirs ou de tunnels qui rétrécissent. Ici, nous, on a l'habitude d'appeler ça des funnels, mais Facebook connaît déjà très, très bien ce système, parce que lorsque vous créez une campagne, les objectifs d'optimisation comme la portée, la conversion, le trafic, et cetera, ils sont tous groupés entre la sensibilisation ou ce qui pourrait être le top of funnel, considération: middle of funnel; conversion: bottom of funnel. 


Dans sensibilisation, on trouve tout ce qui est portée. Considération, c'est trafic, engagement. Et conversion, bien, c'est conversion comme l'achat ou les catalogues DPA, et cetera. 


Donc, en fait, une campagne, elle doit servir à 3 choses: faire connaître, garder en mémoire, passer à l'action.



- (AG) Bien sûr.



- (AD) C'est tout.



- (AG) Ça, c'est les fondamentaux que tout le monde doit se rappeler, peu importe ce que tu vends là?



- (AD) Exact. C'est du marketing. C'est plus Facebook...



- (AG) Exact...


- (AD) ... c'est - là, c'est du marketing. Donc, pourquoi mettre ça en place? Bien, en fait, comme je vous ai dit au début, c'est la continuité du point 1. 


Déjà, ça vous force à avoir moins de campagnes, donc des meilleurs résultats, parce que vous centralisez le budget, mais ça vous permet aussi d'avoir une bien meilleure lisibilité du compte, au final. 



- (AG) Bien sûr. Puis, oui, dis-moi un peu - maintenant, tu parles de ta structure en funnel. 


Comment que ça va s'apparenter un petit peu dans ton compte? Combien vas-tu mettre de budget sur ta campagne dans ton top of the funnel, dans ton haut de ton tunnel de vente? 


C'est quoi l'attribution de ton budget dans ton milieu de ton tunnel de vente? Si tu peux nous parler un petit peu de tout ce qui rentre là-dedans, ça serait intéressant, je pense, pour les gens qui nous écoutent.



- (AD) Bien sûr. Donc là, encore une fois, je vais vous prendre surtout un cas client qui est un site e-commerce, lui, qui vend des jeux au Québec, au Canada et aux États-Unis, et en fait, il nous a donné la mission suivante: c'est de faire le lancement de sa nouvelle collection de vélos. 


Donc, on a segmenté son compte en 3 parties. La première, c'était une campagne de TOF, donc acquisition. Elle était settée en ajout au panier, donc c'est du add to cart. 


Les audiences qui étaient à l'intérieur, ce sont des look-a-like achat 3%, look-a-like achat 6% et un look-a-like 3% de ce qu'on appelle chez nous des super audiences. 


Les super audiences, chez J7 Media, c'est toutes les personnes qui ont acheté 2 fois dans les 180 derniers jours, c'est toutes les personnes qui ont un panier moyen qui est plus élevé que le panier moyen que vous pouvez voir sur votre Shopify. 


Par exemple, si vous êtes sur votre Shopify et que vous voyez sur les 6 derniers mois, votre panier moyen est à 50 $, bien, on va essayer d'aller chercher toutes les personnes qui dépensent 70 $. Donc, voilà, c'est un concentré de toutes les personnes qu'on estime être plus haut que juste un simple acheteur. Voilà.



- (AG) Intéresant. 



- (AD) Donc, ça, c'était une campagne. La deuxième campagne, c'est donc un middle of funnel. Là, on va être sur du trafic, vues de pages et on va aller - on va cibler toutes les personnes qui ont visité les pages avec des vélos sur les 180 derniers jours et dernière campagne, donc là c'est du BOF, c'est du retargeting, on est sur un objectif vente de catalogues DPA, donc DPA, c'est des publicités qui se populent automatiquement, selon ce que vous avez visité sur le site et l'events qu'on

allait chercher, c'était achat. 


La - l'audience, c'était ajout au panier sans achat dans les derniers 45 jours.



- (AG) OK, donc en gros, très simplement, haut de ton tunnel de vente, la majeure partie de tes audiences, c'est des bonnes audiences construites look-a-like avec des...



- (AD) Exact...



- (AG) ... seed un petit peu là, la base de données qui est très, très forte, au départ, comme tes super look-a-like, donc tes acheteurs qui sont les meilleurs acheteurs que d'autres, donc ça, c'est ton haut de ton tunnel de vente. Le milieu de ton tunnel de vente, puis c'est ça que je trouve intéressant pour les gens qui nous écoutent, c'est que souvent les gens vont pas faire la distinction dans les degrés de température de leurs audiences de remarketing, parce que le milieu de ton tunnel de vente, si c'est théoriquement, on pourrait dire, une audience de remarketing, c'est quelqu'un qui a déjà été sur ton site Web, mais qui a émis un premier intérêt envers ton brand, mais pas un gros intérêt encore. Il a pas un gros intérêt...



- (AD) Exact...


- (AG) ... juste un: " Je vais apprendre à te connaître, toi, entreprise, mais j'ai pas émis encore un intérêt d'achat. Je suis pas allé ajouter un produit à mon panier, je suis pas allé voir spécifiquement un produit que je voudrais acheter, mais je suis sur ton site. Je fais connaissance avec toi, donc je suis un petit peu plus loin dans mon customer journey que je le serais, si je ne connaissais pas le brand. " et, tu terminais également en disant: " Les gens qui ont ajouté au panier, bon, mais qui ont pas acheté. ", bien entendu, on s'entend, eux, sont très, très proche de la transaction...



- (AD) Oui...



- (AG) ... là, leur niveau de température est beaucoup plus élevé, tu sais?



- (AD) Exact. Comme tu l'as dit - d'ailleurs, comme tu l'as dit, dans la deuxième campagne, donc MOF, je l'ai mise en trafic vues de pages...



- (AG) Intéressant...



- (AD) ... et j'ai pas essayé de la mettre en conversion achat, parce qu'en fait, c'est pas mon objectif, puis si on parle vraiment d'offre, parce que je ne peux pas, bien évidemment, vous montrer les publicités dans le podcast là tout de suite, mais...



- (AG) Téléchargez le guide...



- (AD) ... si on parle des offres, voilà - bien oui, mais là par contre, vous aurez tout. Si on parle simplement des offres, dans la campagne TOF add to cart,  là je donne une offre. 


Je dis: " Ce produit, il va être lancé. Vous avez tel - tant de pourcents de rabais, si vous l'achetez maintenant. " 


Dans le BOF, je reparle effectivement de ce rabais, sauf que bien, mon copy est beaucoup plus court, mais pour la campagne MOF, qui est en trafic d'une page, qui est juste là pour rappeler, en fait, ce produit au client, bien, je vais utiliser juste, par exemple, des photos de clients qui utilisent notre produit et qui le mettent sur Instagram, donc c'est ce qu'on appelle du user generated content...



- (AG) Oui...



- (AD) ... et c'est ce qu'on peut utiliser, d'ailleurs, avec ce client, parce qu'il en a, mais là, c'est vraiment juste vous dire: " Heille, oubliez pas, il y a ce produit...



- (AG) Exact...



- (AD) ... il est là. Peut-être qu'il va - il va peut-être être sold out dans pas longtemps, donc réfléchissez un peu. ", et c'est effectivement le cas. 


On n'essaie pas de vendre directement en MOF.



- (AG) Puis, dans ton bas de ton tunnel de vente, là tu es un petit peu plus en conversion? Là, là tu vas peut-être essayer de mettre des rabais, oui?



- (AD) Oui, mais c'est ça. De là, là on rappelle le rabais, on dit: " C'est votre dernière chance. Allez-y maintenant. " 


Nous, de notre côté, en optimisant l'achat, donc oui, on s'attend à ce qu'il se passe quelque chose, cette fois. Il y a pas de - il y a plus de mystère...



- (AG) On n'y va pas avec...



- (AD) ... et...



- (AG) ... le revers de la cuillère là.



- (AD) Oui. Non, non, c'est ça, on n'a plus - on peut pas faire autrement. Maintenant, toi, tu parlais du budget. 


Donc, j'ai sorti le budget pour cette campagne en particulier, parce que ça va être assez intéressant. 


Alors, sur les 3 premières semaines, on a utilisé que la campagne TOF et MOF...



- (AG) Oui...



- (AD) ... pour remplir un peu le pipe.



- (AG) Oui...



- (AD) ... (inaudible)...



- (AG)... remplir le tunnel de vente, oui.



- (AD) La première semaine, on lance 7000 $ de budget, un ROAS de 5.27. C'est déjà très, très bien. On n'a pas lancé le DPA encore, donc c'est déjà très...



- (AG) Fait que tu es - tu commences à...



- (AD)... (inaudible)...



- (AG)... 1000 $ par jour ici, juste au haut de ton tunnel de vente?



- (AD) Oui. Sur les - je dis globalement, donc TOF et MOF.



- (AG) OK.



- (AD) Je pourrais essayer de te sortir après - bon, ce sera peut-être pas très intéressant tout de suite, mais bon. 


Deuxième semaine, même point: on garde ça, sauf qu'on double le budget. On passe à 15 500 $ dépensés sur ces 2 campagnes pour un ROAS de 4.08. 


Ça commence à descendre, mais c'est toujours intéressant. 


Troisième semaine, les dépenses continuent d'augmenter. On est à 19 500 et le ROAS passe à 3.70. 


Là, on sent que ça commence à faiblir et que si on repart sur une deuxième semaine comme ça, ça va être un peu plus light.


Donc, quatrième semaine, on lance le DPA et on lui donne 1000 $ à dépenser sur la semaine, ce qu'il dépense et là, le ROAS est à 11.71 sur cette campagne.



- (AG) Wow.



- (AD) 5 - oui, cinquième semaine, on augmente un petit peu de 100 $ le budget, donc 1700 $ de budget et là, le ROI passe à 7.87, donc il diminue un peu, mais ça reste encore totalement profitable.



- (AG) Donc, en gros, ce que tu me dis, c'est que c'est - tu as investi drastiquement, au début de ta campagne, pour bien remplir ton pipeline, au niveau de ton haut de ton tunnel de vente, sur des bons investissements publicitaires, puis par la suite, bien, le DPA est allé ramasser ce qui - ce qu'il avait pas converti. C'est ça l'idée là?



- (AD) Exact. Enfin, si vous mettez un budget important en retargeting, il faut que vous ayez mis d'abord un budget...



- (AG) Bien oui...



- (AD) ... important en acquisition. Il faut surtout pas saturer vos audiences. Ce serait la pire chose à faire.



- (AG) Puis, pour les gens qui nous écoutent là, dans un baseline - donc, tu sais, chez J7 Media, on travaille avec énormément de comptes, on gère des budgets, comme je le disais un petit peu en début de podcast, d'à peu près 1 million de dollars en publicités Facebook par mois, donc on en voit des comptes, on en voit des exemples. 


Habituellement, Antoine Dalmas, dans les comptes que tu vas gérer, avec les gens qui font partie de ton équipe, c'est quoi le pourcentage de distribution de budget? 


Mettons que je te dis, haut de ton tunnel de vente, milieu de ton tunnel de vente, bas de ton tunnel de vente, c'est quoi le pourcentage que tu mettrais dans chacun de ces degrés là?



- (AD) OK. C'est une bonne question. 



- (AG) Parce qu'habituellement, moi, ce que je vois, puis tu sais, je comprends un petit peu là le - la manière que tu y penses, parce que c'est pas une science exacte;


ça va vraiment dépendre de tes audiences...



- (AD) Oui...



- (AG)... mais habituellement, moi, ce que je vois, puis ce que je trouve intéressant de faire - tu me diras si c'est un petit peu ce que tu vois également, toi, de ton côté - c'est à peu près du 70, 20, 10, donc 70% de ton budget en audience très, très froide ou en look-a-like, un petit peu comme tu le mentionnais là, 20 % de ton budget dans des audiences un petit peu plus réchauffées, puis 10% de ton budget vraiment au bas de ton tunnel de vente, pour aller ramasser tout ce qu'il reste. 


Bien entendu, ce n'est pas une science exacte. Vous avez des données que vous devez analyser, vous devez regarder la grosseur de vos audiences avant de dire: " Voici le pourcentage de budget à mettre là. Voici le pourcentage de budget à mettre là. ", donc il y a un travail d'analyse de votre part que vous devez faire, mais moi, habituellement, c'est ce que je vois. Ça serait le benchmark que je pourrais dire aux gens qui nous écoutent aujourd'hui.



- (AD) Mais, je pense que je vais te rejoindre. Je veux dire, en fait, j'hésitais entre 60 et 70, mais effectivement, 70, ça, c'est très, très bien et comme on l'a vu - et comme tu as dit surtout, c'est pas une science exacte, c'est-à-dire que si on regarde sur notre première semaine versus notre deuxième semaine, nous, on a doublé le budget...



- (AG) Oui...



-(AD) ... mais parce que les résultats étaient au rendez-vous. Si les résultats, après la première semaine, n'étaient pas là, peut-être qu'on aurait directement lancé le DPA pour essayer d'au moins avoir déjà des achats et un ROI qui est assez élevé. 


Là, c'était pas le cas, donc on a juste continué à augmenter, à mettre plus, plus, plus sur le TOF. 


Donc, comme tu as dit, c'est pas une science exacte, mais c'est vrai que j'en - si vous commencez avec 70, 20, 10, ça devrait bien se passer déjà.



- (AG) Merveilleux. Puis, est-ce que ça faisait un peu la conclusion de ton point 2, puis on peut aller à ton point 3 ou tu avais d'autres choses à rajouter, Antoine?



- (AD) Juste pour que - pour qu'on resynthétise un peu...



= (AG) Oui, oui, oui, vas-y, vas-y...



- (AD) ... donc ça serait vraiment - sur ce point, c'est listez les audiences dont vous avez besoin...



- (AG) Oui...



- (AD) ... adaptez les copy de vos publicités à chaque grande étape donc, comme je vous ai dit, un copy plus long en acquisition, mais vraiment un copy urgentiste en retargeting, nommez vos compagnes selon qu'elles font de l'acquisition, de la nutrition, ou du retargeting et adaptez vos budgets en conséquence, comme on vient de parler, pour ne pas saturer vos audiences. 


Et juste avant de partir sur le dernier point, je vais profiter de la transition avec ce dernier point, du coup, le scale, pour parler d'un élément important, parce que depuis tout à l'heure avec Antoine, moi, je vous conseille de - d'avoir les mêmes campagnes et de les garder longtemps pour profiter d'une optimisation profonde de la part de l'algorithme de Facebook, mais en fait, si vous gardez longtemps les mêmes campagnes et les mêmes audiences, vous risquez de connaître ce qu'on appelle le ad fatigue.



- (AG) Bien sûr.



- (AD) Le ad fatigue, c'est l'usure de vos publicités, à force d'être diffusées sur une même audience. 


On le note lorsque le taux de clics sur le lien diminue, que la fréquence et que le coût par action augmentent.



- (AG) Bien sûr.



- (AD) En fait, le ad fatigue, ça implique plus de diffusions sur une même personne pour espérer arriver à la faire convertir, donc vous devez prévoir régulièrement d'apporter des nouvelles publicités sur vos campagnes, dès que vous sentez qu'il y a une baisse notable des performances et là, je vous rassure, pas besoin de réinventer la roue. Dans cette situation, vous avez juste à décliner les meilleures publicités que vous avez dans d'autres formats, d'autres couleurs ou d'autres visuels. 



- (AG) C'est un...



- (AD) Oui...



- (AG) ... enjeu de créatifs à ce moment-là. Si vous commencez à scaler considérablement vos campagnes, vous allez vous rendre compte qu'à un certain point, un moment donné, vous allez juste avoir à créer des nouvelles publicités, à chaque jour. 



- (AD) Ah...



- (AG) Bien entendu, il y a des - non, mais c'est vrai. Tu sais, c'est juste ça le point. Si vous passez sur des comptes, on a des comptes chez J7 Media qui vont investir 15, 20 000 $ par jour en publicités Facebook. 


Croyez-moi que la création de publicités est différente que quand on va faire des campagnes et un compte qui va investir 200 $ par jour là. 


Tu sais, c'est juste mathématique. Tu as besoin de nouvelles publicités continuellement pour être certain que les publicités que tu as faites dans le passé, bien, ne commencent pas à s'épuiser. Il y a une métrique sur Facebook qui s'appelle le ratio de première impression que je vous invite à aller voir. 


Je pense que c'est dans le volet ad set, Antoine, quand on clique sur inspect là.



- (AD) Oui.



- (AG) Bon, peut-être qu'on...



- (AD) ... exact...



- (AG) ... pourrait mettre - d'ailleurs, je pense que c'est dans le guide là, vous allez être capables de le voir, mais le ratio de première impression, ça te dit sur le budget là qui est investi présentement sur ta campagne, c'est quoi le pourcentage des gens qui voient ta publicité, que c'est la première fois qu'ils la voient et si tu te rends compte, à un certain point, que les gens qui voient cette publicité-là, c'est rendu peut-être uniquement 10% des gens que ce sont des nouvelles personnes, uniquement 20% des gens que c'est des nouvelles personnes, pis 80% des gens qui voient ta publicité, c'est des personnes qui l'ont déjà vue dans le passé, automatiquement, tu es face à un enjeu de ad fatigue et vous allez le voir dans vos graphiques. 


Au moment que votre pourcentage de premières impressions a considérablement descendu, c'est sûrement à ce moment-là que vous avez vu votre coût par acquisition augmenté, c'est sûrement que - à ce moment-là que vous avez vu votre coût par acquisition augmenter et automatiquement, voir vos profits descendre, donc c'est important de bien comprendre ces métriques-là, quand on fait du scale, puis la meilleure manière de combler l'enjeu, bien, c'est une création continuelle de publicités, tu sais.



- (AD) Exact. Tu as tout dit. Encore une fois, tu as tout dit. Non, effectivement, les publicités, c'est très, très important. 


Je pense qu'on va parler d'un client. Enfin, je ferais référence à un client que - qu'on a bien connu tous les 2 et qui a eu exactement ce même enjeu, mais on va déjà passer à la troisième partie, du coup, à moins que tu aies...



- (AG) Oui, vas-y.



- (AD) Tu as - OK, donc la dernière partie, on arrive enfin. Vous allez pouvoir scaler, ça y est, avec la méthode que je dirais la plus sécuritaire pour augmenter les budgets des campagnes qui sont déjà établies, parce qu'après, il y aura une autre technique pour (inaudible) des nouvelles campagnes. 


Donc, la stratégie pour les campagnes déjà établies, c'est ce qu'on appelle le pace budgeting. Ça consiste...



- (AG) Oui...



- (AD)... simplement à augmenter le budget étape par étape en attendant que...



- (AG) 100%...



- (AD)... l'apprentissage de votre campagne se termine avant de recommencer. Parce qu'il faut comprendre que lorsque vous modifiez le budget d'une campagne, ça repart son apprentissage à 0 et pour ne pas risquer de perdre tous vos résultats, attendez à chaque fois que cette procédure se termine, vous jugez si les nouveaux résultats sont bons et si oui, vous continuez à augmenter le budget. Voilà. 


Donc, nous - je pense qu'Antoine, tu es d'accord avec moi - généralement, nous, on augmente de 20% le budget, quand on fait ça, donc c'est-à-dire que si votre campagne, elle est à 100 $ par jour, bien, on passe à 120 $ et on attend de voir si...



- (AG) Oui...


- (AD) ... (inaudible).


- (AG) Puis, je pense que c'est important de mettre une petite parenthèse là-dessus. Il y a plein de gens qui ont des méthodes différentes. 


Tu sais, je voyais - je parlais avec des gens...



- (AD) Exact, oui, oui...



- (AG) ... la semaine dernière, qui gèrent des campagnes de pubs Facebook, qui disent que le pace budgeting, ce n'est plus d'actualité. 


On est capables de quadrupler son budget en une journée, tout ça. La réalité, c'est qu'il y a plein de manières de le faire. 


On le fait de des manières différentes, mais le but aujourd'hui, c'est de vous donner la méthode la plus facile à implanter, la plus facile à exécuter et comme Antoine Dalmas l'a dit, la plus sécuritaire. Si vous n'êtes pas pressés de vous rendre à 5000 $ par jour, quand votre compte est à 500 $ par jour, ben, utilisez la méthode du pace budgeting. 


Si, d'un autre côté, vous avez un client qui, pour des fins business, doit absolument mettre son budget à 10 000 $ par jour, puis que la journée d'avant ou la semaine avant, il est à 500 $ par jour, bien, peut-être rendu là, venez nous parler, on discutera ensemble de la meilleure stratégie, parce qu'il y a - et rendu là, c'est - il y a une manière de le faire également, de passer de 500 à 10 000 $ par jour en quelques jours seulement, il y a une manière de le faire, on pourrait vous l'expliquer, mais si on veut mettre une structure au scale, si on veut mettre une structure pour les gens qui nous écoutent, pour qu'ils soient capables de l'implanter facilement, je dirais, comme tu l'as dit, Antoine, le pace budgeting à 20, maximum 30% d'augmentation de ton budget, quand la phase d'apprentissage est terminée. 


Ça, après, tu peux le faire à peu près à tous les 72, 96 heures. Oui, ça serait la manière la plus sécuritaire de le faire, tu sais.



- (AD) Oui. Et je vais aller totalement dans ton sens. Ce qui est bien aussi avec cette technique, c'est que si jamais quelque chose casse, vous revenez immédiatement au budget précédent et...



- (AG) Exact...



- (AD) ... généralement, vous devriez retrouver vos résultats d'avant, parce qu'il y a quelque chose qui arrive, c'est il se peut que votre campagne est aussi une sorte de limite invisible...



- (AG) Oui...



- (AD) ... et je prends vraiment des pincettes pour ce propos, mais il nous est déjà arrivé de voir des campagnes, qui passaient un certain budget, casser systématiquement et c'est ce client qu'on a géré ensemble, Antoine, auquel je pense et à chaque fois, on revenait à l'ancien budget et ça repartait tranquillement comme s'il y avait rien eu. Donc, il y a vraiment certaines...



- (AG) Il y avait vraiment une limite...



- (AD) Oui...



- (AG)... une limite invisible. Clairement, je pense que c'est le bon terme.



- (AD) Exactement. Il y a vraiment certaines campagnes, leurs structures actuelles, elles peuvent pas encaisser un trop gros budget, donc ça...



- (AG) Exact...



- (AD) ... nous amène à la seconde méthode qui est beaucoup plus agressive. Si ça vous intéresse, je vais vous donner un exemple très simple.


J'ai une campagne qui commence à s'approcher des 50 ajouts au panier par semaine, alors qu'elle est...



- (AG) Oui...



- (AD) ... en objectif de trafic. Bon, je l'arrête et je lance une version en ajout de panier. 


Par la même occasion, en fait, je vais profiter de ce lancement pour augmenter le budget drastiquement de cette campagne, carrément le doubler ou le quadrupler là, si jamais vous êtes vraiment agressifs, et en fait, logiquement, je devrais pas avoir de trop mauvaises surprises en lançant cette campagne, parce que j'ai vu que mon coût par ajout au panier, quand la campagne de trafic était à X, donc si je la passe déjà en ajout au panier, ça devrait revenir facilement et si, en plus, j'augmente le budget, bien, je devrais dépasser encore plus vite ces 50 conversions.


Donc là, c'est vraiment pour moi, la seconde méthode qui est beaucoup plus agressive et qu'on va utiliser, suite à la simplification du compte.




- (AG) Tu sais, ça, c'est des scales rapides...



- (AD) Oui...



- (AG) ... ça, c'est des scales où ce que le client demande rapide, puis ça, ça demande une analyse mathématique. 


Regardez combien de conversions que vous générez avec un certain objectif, pis changez-le. Tu sais, des fois, on a été confrontés à un scale qui devait être rapide. 


Bien souvent, ce que tu fais, c'est que tu vas reprendre ta campagne, puis tu vas la relancer littéralement avec un plus gros objectif directement pour le voir, mais ça, je pense qu'encore une fois, la méthode scale rapide serait un podcast au complet, parce que j'ai pas envie de mêler tant que ça - non, mais c'est vrai, j'ai pas envie...



- (AD) (inaudible)...



- (AG) ... tant que ça de mêler les gens aujourd'hui, puis je pense que la meilleure manière, si vous voulez scaler votre budget d'une manière sécuritaire et vous voulez augmenter ça tranquillement, pis avoir des résultats qui sont soutenables, 2 choses dans le scale, dans la troisième méthode qu'Antoine parle aujourd'hui: 20% à tous les 72, 96 heures, dès que vous sortez de la - parce que là, en augmentant votre budget - vous sortez de la phase d'apprentissage. 


Dès que vous re-rentrez dans la phase d'apprentissage, vous pouvez remettre du budget, mais, Antoine, aussi il faut pas oublier, il faut revenir au point qu'on disait juste avant: la création continuelle de publicités. Tu sais, s'il y a une chose que j'ai jamais vue, que je - il y a pas un compte que j'ai été capable de voir qui a été capable de scaler sans ajout de 5 à 7, à 8 nouvelles publicités qui ont été injectées dans la semaine qui suivait. 


C'est tout le temps ça qui se passe.



- (AD) Oui.




- (AG) Si tu augmentes ton budget, tu augmentes ta vélocité sur ta campagne, tu as besoin de mettre, entre parenthèses, des nouvelles munitions à ta campagne...



- (AD) Exact, oui...



- (AG) ... donc tu as besoin de nouveaux créatifs. Une augmentation de budget vient avec une vélocité. 


Une augmentation de votre vélocité au niveau des créatifs, ça, c'est un truc qui, peu importe comment vous scalez, vous aurez pas le choix là.



- (AD) Non, c'est effectivement ça. Je vous ai donné cette méthode de scale plus agressive. 


Elle convient à des personnes qui sont, je pense, très à l'aise avec leur compte et qui peuvent se le permettre, mais effectivement, si vous avez une stratégie à laquelle se souvenir, c'est le pace budgeting de 20% et comme tu as dit, avoir beaucoup, beaucoup de publicités sur le côté. 


C'est pas nécessairement de les lancer, mais...



- (AG) Oui...



- (AD) ... si vous voyez que vos performances commencent à diminuer, là vous mettez des nouvelles publicités et une ou 2, et vous essayez de compétitionner celles qui sont déjà présentes. 


Si celles qui sont déjà présentes commencent à diminuer, bien, vous les coupez et ainsi de suite.


C'est toujours ça. 



- (AG) Antoine, est-ce qu'il y a d'autres choses que tu rajouterais dans ton volet de scale?



- (AD) Non, c'est - je pense qu'on a tout couvert et même plus que ce qui était nécessaire, donc pour moi, c'est bon.



- (AG) Mais, si vous en voulez plus - d'ailleurs, c'est ça, je le sais, ça fait 4, 5 fois que je le dis aujourd'hui, mais le but de ce podcast-là, aujourd'hui, c'était de vous donner un overview, une vue un petit peu plus globale du guide que Antoine Dalmas, avec toute l'équipe chez J7 Media, a fait qui vous aide à passer votre compte à plus de 1000 $ par jour, donc comme je l'ai dit, c'est des techniques, c'est des structures qu'on utilise chez J7 Media qui ont aidé plusieurs dizaines de clients à augmenter leur budget, puis à passer de 1000, 2000, 3000, 20 000 $ par jour même en publicités Facebook pour certains comptes avec une certaine méthode. 


Je vous invite à télécharger le guide, puis on nous donner des nouvelles de ce que vous voyez là-dessus, parce que je pense que c'est une technique assez intéressante pour vous. 


Le scale plus agressif, bon, peut-être qu'on en fera un nouveau - dans un autre podcast, puis ça me ferait plaisir, d'ailleurs, parce qu'il y a des gens qui veulent aller très, très vite et il faut, des fois, utiliser le scale agressif, mais je pense qu'on a bien fait de remettre simple, puis donner une bonne structure aux gens qui nous écoutent...



- (AD) Exact...



- (AG) ... aujourd'hui. Donc, je fais un petit recap. Antoine, corrige-moi si je me trompe. 


Étape 1: simplification du compte publicitaire. Ça, ça veut dire on simplifie notre nombre de campagnes, donc on réduit notre nombre de campagnes dans notre compte. 


Du même coup, on réduit notre nombre d'audiences et notre nombre de publicités. Tu as utilisé un - une image qui est assez intéressante, le 3, 3, 3. C'est pas con. C'est pas con.


Je l'avais jamais pensée, puis je pense que pour les gens qui nous écoutent, ça peut être intéressant de garder cette image-là en tête, parce que c'est vrai, c'est à peu près ça que ça va ressembler, certains de nos comptes de pub. 


Deuxième étape, tu l'as dit, c'est de bien structurer son compte dans un entonnoir, vraiment dans un contexte de funnel, donc le haut de ton tunnel de vente, le bas de ton tunnel de vente - le milieu de ton tunnel de vente plutôt et le bas de ton tunnel de vente avec des budgets spécifiques, des audiences spécifiques également, puis des fois, même des moments différents. 


Tu es pas obligé de rouler ton haut de ton tunnel de vente en même temps que ton bas de ton tunnel de vente. Il peut avoir des périodes qui sont distinctes.


Puis, on est arrivés à notre dernier point: le scale de notre compte. Comment on fait pour augmenter le budget? On utilise le pace budgeting dans un contexte plus conservateur, c'est-à-dire on augmente notre budget de 20% - de 20 à 30 %, à tous les 72, 96 heures.


Dès qu'on revient - ou plutôt qu'on a ressorti, parce que quand on augmente notre budget, on sort de la phase d'apprentissage. 


Dès qu'on revient dans la phase d'apprentissage ou qu'on - ou nos campagnes sont actives plutôt, bien là, c'est là qu'on peut réaugmenter notre budget à nouveau...



- (AD) Exact...



- (AG) ... et à chaque fois que vous augmentez votre budget, intégrez des nouveaux créatifs. 


La vélocité de vos créatifs va être la différence entre un compte qui scale bien, puis un compte qui scale moins bien.



- (AD) Eh, bien, je crois que...



- (AG) Des choses...



- (AD) ... tu as tout dit.



- (AG) J'ai tout dit? J'ai - bon, c'est merveilleux, ça. Donc, tant mieux. Les gens qui nous écoutent, encore une fois, allez télécharger le guide.


Je pense que ça va pouvoir grandement vous aider. 


Antoine Dalmas, ça a été le fun de t'avoir sur le podcast aujourd'hui. 


Qu'est-ce que tu dirais qu'on en fasse plus souvent ensemble, des discussions comme ça? 


Parce que tu as beaucoup de connaissances là qu'il faut que tu partages à l'audience.



- (AD) Bien pareil. Bien, en tout cas, merci pour la première invitation. J'espère que ce - cet épisode sera digérable pour tous et puis, si c'est le cas, bien, avec grand plaisir, je reviendrai donner un peu de connaissances en plus J7. Voilà.



- (AG) Bon, bien, j'adore ça. Merci beaucoup et on se dit à bientôt pour un prochain épisode de Social Selling.



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